Et si 2026 devenait votre année ? Fini les bonnes résolutions intenables et la culpabilité qui va avec : la clé est de commencer à comprendre comment votre cerveau fonctionne pour reprogrammer vos schémas de pensée et enfin réaliser vos rêves !
L’année 2025 touche à sa fin et s’apprête à laisser place à 2026. Et comme chaque mois de janvier, impossible d’y échapper : les bonnes résolutions font leur grand retour ! Si, au départ, la motivation est au top du top, quelques semaines plus tard, les défis qu’on s’était fixés ne sont plus que de lointains souvenirs… C’est alors que commence la culpabilité : pourquoi n’arrivez-vous pas à tenir vos bonnes résolutions ? Inutile de vous en vouloir ! Ce n’est pas de votre faute, mais de celle de votre cerveau. Eh oui, ce dernier n’a pas été conçu pour aimer le changement. En effet, une de ses parties très anciennes, le fameux cerveau reptilien, continue de fonctionner comme si nous étions encore en pleine jungle, en alerte permanente dès qu’un changement vient bousculer nos habitudes. Pour lui, la nouveauté ressemble à une menace.
La bonne nouvelle ? Il est tout à fait possible de reprogrammer sa façon de penser. Tout commence par une meilleure compréhension des mécanismes cérébraux. Grâce aux neurosciences, il est possible d’identifier les automatismes qui nous freinent, de penser de façon plus sereine et positive, et d’avancer vers nos objectifs de manière plus confiante et efficace.
Alors, et si cette année, au lieu de multiplier les bonnes résolutions, vous appreniez plutôt à décoder votre cerveau pour vivre 2026 comme une année d’opportunités et de réussite ?

Pourquoi votre cerveau sabote vos bonnes résolutions ?
On pense souvent que si l’on n’arrive pas à tenir une résolution, c’est parce qu’on manque de volonté. En réalité, il ne s’agit pas d’une absence de motivation mais d’un fonctionnement beaucoup plus profond : votre cerveau est biologiquement programmé pour vous protéger. Pour lui, la sécurité est synonyme de routine. Tout ce que vous faites régulièrement rassure votre système nerveux car il sait exactement à quoi s’attendre.
En revanche, chaque nouveauté comme commencer le sport, lancer un projet, modifier son alimentation, réorganiser sa vie, crée de l’incertitude. Et ça, le cerveau n’aime pas du tout ! Il l’interprète comme une menace potentielle.
La partie très ancienne du cerveau, appelée cerveau reptilien, a effectivement pour mission de vous maintenir en vie. Face à l’inconnu, il enclenche trois réponses automatiques :
- Fuir (éviter, remettre à plus tard, procrastiner),
- Combattre (stress, irritabilité, résistance),
- Se figer (perte de motivation, blocage).
Lorsque vous abandonnez vos bonnes résolutions, cela n’est pas un échec mais une réaction de survie, désormais mal adaptée à notre vie moderne.
Eh oui, notre environnement a changé, mais notre cerveau continue d’activer son mode “survie” même lorsque vous installez un changement positif dans votre vie. Il n’en voit pas le potentiel qu’il prend pour du danger.
Mais pas de panique ! Il est possible de reprendre le pouvoir ! Comment ? Tout simplement en comprenant mieux ses mécanismes. L’idée est alors d’observer ses blocages afin de mieux apprivoiser ses pensées et changer sa façon d’appréhender les choses. Vous passerez alors du mode “réaction” au mode “intention”.
L’intention plus puissante que la volonté ?

La deuxième grande raison pour laquelle vous ne parvenez pas à tenir vos bonnes résolutions, c’est la façon dont votre cerveau filtre et interprète le monde. Chaque seconde, il reçoit des millions d’informations. C’est là qu’intervient votre système d’attention : le Système Réticulaire Activateur, ou SRA. Sa mission ? Faire le tri et ne laisser passer que ce qui lui paraît important.
Pour décider de ce qui mérite votre attention, il se base sur vos pensées dominantes, ce que vous attendez du monde, ce que vous craignez, etc. Autrement dit : votre cerveau ne voit pas la réalité telle qu’elle est, mais telle que vous l’appréhendez. Ce que vous pensez devient ce que vous percevez, ce qui explique que :
- quand vous pensez à un modèle de voiture, vous le voyez partout;
- quand vous êtes stressée, tout vous semble menaçant ;
- quand vous vous sentez en confiance, les opportunités deviennent soudain plus visibles.
Ce n’est pas de la magie : c’est de la neurobiologie. Votre cerveau oriente votre attention vers ce que vous attendez. Et sans intention claire, il ne sait tout simplement pas quoi chercher.
C’est pour cela que la volonté ne suffit pas. Si votre SRA n’est pas aligné avec vos objectifs, il continuera à fonctionner selon vos anciens schémas. Voilà pourquoi on “retombe dans ses travers” : votre attention est réglée sur qui vous étiez, pas sur ce que vous voulez devenir.
Il est donc essentiel d’apprendre à formuler une intention précise pour donner la bonne direction à votre SRA car ce filtre n’est pas figé ! Il s’ajuste en fonction de ce que vous répétez, visualisez, écrivez…
C’est là que les neurosciences entrent en jeu ! Elles vous apprennent à envoyer les bons signaux à votre cerveau pour qu’il vous soutienne… au lieu de vous freiner malgré lui. Votre motivation devient alors plus stable, vos choix plus cohérents, votre énergie mieux orientée. Pourquoi ? Car votre cerveau commence à repérer les opportunités, filtrer les distractions, stimuler votre motivation naturelle ou encore minimiser les fameuses pensées limitantes qui vous éloignent de vos objectifs.
Comment reprogrammer votre cerveau grâce aux neurosciences ?

Maintenant que vous savez pourquoi votre cerveau résiste au changement, une question se pose : comment l’aider à intégrer de nouvelles habitudes sans se mettre en mode panique ? La réponse est simple. Il suffit d’utiliser des outils qui parlent le même langage que lui !
Le cerveau se réorganise en permanence réellement grâce à la neuroplasticité. Celle-ci est activée par la répétition, l’émotion, la visualisation et l’intention. C’est pourquoi :
- répéter une pensée la renforce
- visualiser un objectif active les mêmes zones que le vivre
- écrire apaise
- changer son langage change sa perception.
Une micro-action peut transformer toute une dynamique.
Votre cerveau se reprogramme selon ce que vous lui proposez au quotidien. Pour cela, il existe des pratiques simples et efficaces qui permettent d’installer un changement durable.
Le journaling : écrire pour apaiser et restructurer
Si écrire est thérapeutique, c’est aussi une technique reconnue pour restructurer vos pensées. Sur le plan scientifique, le journaling :
- réduit l’activité de l’amygdale (centre de la peur qui active le mode “survie”)
- augmente l’activité du cortex préfrontal (zone de la clarté, du raisonnement, des décisions)
- aide à désamorcer les pensées automatiques négatives.
Écrire régulièrement apaise votre votre cerveau émotionnel et organise vos pensées pour mieux stabiliser ce qui compte vraiment.
La visualisation : entraîner son cerveau avant de passer à l’action
Les neurosciences l’ont démontré : le cerveau ne fait pas entièrement la différence entre une action réelle et une action intensément visualisée. Lorsque vous visualisez votre objectif, les mêmes zones cérébrales s’activent que lors du passage à l’action. Ainsi, l’anticipation positive augmente, la confiance progresse, la peur du changement diminue. C’est pour cela que la visualisation est utilisée dans des domaines tels que le sport de haut niveau.
Pour cela, le vision board peut être une bonne idée car les images créent des ancrages émotionnels puissants que le cerveau mémorise mieux que les mots. Visualiser votre “vous de 2026” crée alors une familiarité émotionnelle. Et ce qui est familier… devient beaucoup moins effrayant pour votre cerveau reptilien.

Les micro-habitudes : contourner l’alarme intérieure
Votre cerveau adore ce qui est simple et prévisible. C’est pourquoi les micro-habitudes, inspirées des recherches en psychologie comportementale, fonctionnent mieux que les grands défis soudains. Par exemple :
- Plutôt que de s’imposer d’un coup 4 séances de sport d’une heure par semaine, on commence par 5 minutes d’étirements,
- Plutôt que de changer radicalement son alimentation, on commence par ajouter un fruit par jour.
L’action est petite, elle passe donc sous le radar de votre cerveau reptilien. De plus, cela procure un sentiment de réussite immédiat, renforce la confiance et petit à petit, crée un automatisme. Ainsi, de nouveaux circuits neuronaux se créent, facilitent la mise en place de nouvelles habitudes plus grandes et cela permet de reprogrammer son cerveau.
Reformuler son langage intérieur
Les neurosciences du langage et la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) montrent que nos mots façonnent notre perception et modifient la manière dont votre cerveau traite une situation.
Par exemple, lorsqu’on dit : “C’est difficile” cela active la résistance. En revanche, dire : “C’est nouveau, je peux apprendre” active la curiosité. Votre cerveau réagit à votre vocabulaire. On passe alors de “Je n’y arriverai jamais” à “Je n’y suis pas encore, mais j’avance.”, ou de “j’ai échoué” à “J’ai appris quelque chose, je ferai mieux la prochaine fois”.
Changer vos mots, c’est changer la réponse neuronale associée. Parlez vous de façon bienveillante et positive.
Faceyoga.Studio
Vous l’aurez donc compris, en alignant vos pensées, vos intentions et vos routines, vous offrez à votre cerveau un terrain propice à la confiance et au passage à l’action. Et si 2026 était l’année où vous avanciez avec plus de douceur envers vous-même ? Moins de résolutions, plus d’écoute ? Moins d’auto-jugement, plus de compréhension ? On essaie ? Je vous parie que cette nouvelle année sera magique !











